La vie est parfois bizarre, voire même
carrément étrangeofantamagorique (au moins), elle vous pousse
jusqu'à regarder TF1. La &@##&$$%µ de vie !!!
Me voilà donc passant mon vendredi avec
bière(s) et amis (un grand classique) à regarder Koh Lanta (moins
classique). Je ne peux m'empêcher de vous en faire le résumé.
(Attention, mon imagination a
peut-être ajouté certains éléments à l'insu de mon plein gré ;
mais alors juste un peu.)
Pour ceux qui ne connaîtrait pas ce jeu
de télé réalité, il ressemble un peu à l'île de la tentation.
Enfin... plutôt l'île de LA tentation : bouffer vos
adversaires avec un bon verre de chianti et des fèves au beurre de
coco.
« Taste like
chicken »
Tout commence en hélicoptère.
Pour éviter les problèmes de
harcèlement sexuel, les femmes sont séparées des hommes, ou c'est
le contraire (avec le monde moderne, on ne sait plus). Là, les
pilotes, feignants ou joueurs, larguent les participants en pleine
mer. C'est plus drôle que de se poser sur la plage, 50m plus loin,
et ça fait de meilleur plan de Marylou. On y reviendra.
Les joueurs, trempés, arrivent sur
l'île. Première constatation, personne n'a pensé à nager en
maillot de bain (jusqu'où va se cacher la coquetterie). Deuxième
constatation, les organisateurs n'ont pas eu le temps de construire
un hôtel.
Qu'à cela ne tienne, la première
épreuve commence. Non pas pour retrouver les valises. Pour un truc
hachement plus important. Capital. C'est le présentateur qui le dit.
Alors, les joueurs commencent à courir.
Le sexisme démarrent aussi. C'est aux
femmes de choisir leur homme. L'île de la tentation je vous dis.
Pas folle, Nadine décide de simuler
une blessure pour éviter de se manger un taxi ; en bon chauffeur
Mickaël sort sa plus belle colère et en guise de constat, plutôt
que d'aller voir les dégâts, se dit que c'est mal barré pour lui.
Normal, s'emporter, c'est
un truc de Taxi
Devant, ça courre. Ça courre vite
même. Les caméramans sont cependant bien placés et suivent
l'action comme leurs consignes : des gros plans de Marylou.
Pas besoin pourtant de trop zoomer pour mettre en avant ses atouts.
Non, ce n'est pas
Marylou... mais presque !
Brice le mannequin « bien
charpenté » tente de rattraper son retard mais, n'écoutant
que la courtoisie apprise de sa mère à coup de martinet, ne prend
pas sa partenaire sur son dos et arrive 2e. Enfin 3e, devant ils
étaient deux. Enfin c'est compliqué.
Là. Dénouement. Tatatatam !!!
Le super prix plus que la mort c'est d'être chef d'équipe. Paf
! Un bon moyen d'avoir une cible dans le dos. Pas besoin d'être
Vizir pour vouloir prendre la place du Calife. Brice a-t-il fait
exprès d'arriver 2e, enfin 3e ? L'homme trichant au monopoly, on ne
peut que douter !
S'en suit la formation des équipes.
Dans le coin gauche (de l'écran) : les rouges (oui,
encore un cliché. Les rouges à gauche). Comme je ne
sais pas orthographier leur nom, on les appellera « Les gros
rouges ». Dans le coin droit : « Les petits jaunes ».
A ce moment précis. Suspens et
désillusion. Le super sayen de la survie, Philippe, 10 ans
d'entraînement dans la jungle urbaine reste sur le carreau ; on lui
préfère Javier qui, comme tout bon belge (j'ai regardé l'émission
avec un Wallon) est drôle (le mauvais belge étant flamand, et aussi
amusant qu'un banquier suisse un vendredi noir).
Exemple de chute d'une
blague flamande
Les quatre paria... participants non
choisis sont punis. Hop au poteau !! Ou plutôt sur une île
grande comme un mouchoir de poche d'un émir Qatari.
Philippe sort alors le grand jeu, c'est
son heure : Harpon waterplouf (mais pas résistant au banc de
sable), piège à phacochère (avec l'absence remarquée de
ceux-ci), et technique secrète de pêche... Pour cette dernière
activité Bernard sacrifie son seul tee-shirt. Celui-ci est
transformé en filet.
Les poissons, pas con, regardaient
sûrement l'émission. Aucun ne reste pour se faire capturer par ce
truc digne d'une pub écolo pour H&M.
Pendant que les bannis pédalent dans
la semoule de sable fin, les petits jaunes festoient. Brice entame
la célèbre danse du soleil made in Club Med. Pas de bol, les
dieux du coin ne comprennent pas le français. C'est la tempête.
Pas grave. Notre mannequin sait s'adapter et se met en position
tahiti douche : En maillot de bain à greloter. Au moins son
tee-shirt reste sec. (il pourra toujours s'en servir comme filet)
Chez les Gros rouge, ça tache. Ça
tache de construire une maison. Genre chalet suisse. Avec
kitchenette, mezzanine et un coin jacuzzi. Enfin, sur plan c'est ça.
Mickaël l'a tracé dans le sable. Personne n'est d'accord avec
l'architecte. C'est pas grave, on s'en fout : gros plan sur Marylou.
Le plan de la future
cabane rouge
Passons sur la première vraie épreuve.
La voix off fait son boulot. Elle nous persuade que les uns
vont gagner, mais en fait non c'est les autres, revirement, tragédie,
angoisse, peut-être que les uns peuvent revenir après tout,
suspense... finalement ça sera bien les autres. Argh et flute...
La (sur)vie reprend sur les îles. Sur
celle des bannis, ça chipote. Chez les rouges, y a trop de chef pour
un seul trône. Chez les jaunes, la croisière s'amuse.
Sauf pour Charles. Car Charles attend.
Derrière ce mauvais jeu de mot, se cache le désarroi d'un petit
bonhomme craignant pour la suite de l'aventure. Surtout de ne pas y
rester. Il a les boules n'ayant pas bien réussi à jeter les noix.
Un problème que mes camarades masculin connaissent bien. Alors il
s'enflamme ou au moins tente d'allumer le feu. Ça fume.
Chez les rouges, ça fulmine. Eux aussi
veulent du feu. Ils s'y mettent à deux, ou plutôt quatre gros bras.
Ça ne marche pas. Et décide donc d'aller couper du bois, ou
presque. Enfin ils partent dans la forêt quoi.
L'esprit rouge ?
Là ! Les deux gros rouges,
n'écoutant que leur courage, bravent une murène en combat singulier
dans assez d'eau pour noyer un orteil. Ils repartent brocouille
vaincu par l'impact psychologique de ce qui était en fait un
concombre de mer. Au camp : Gros plan sur Marylou.
Les jaunes s'amusent. Brice
lance l'idée de fabriquer un transistor avec des roseaux et trois
bout de ficelles. Charles réponds qu'il a déjà monté la
discothèque.
Du côté des bannis, c'est
la révolution. On n'apprends une imposture d'une portée Galiléenne,
le soleil se lèverait à l'Ouest. (Ce sale capitaliste ! On sait
maintenant pourquoi il est sur une chaine privée). Philippe lui veut
planter une forêt. Ses camarades le plantent et vont profiter d'un
tournoi de ping-pong.
Chez les jaunes, c'est
l'heure de l'apéro. Ils sortent une bouteille de l'eau. Le devoir
les appelle, ça tombe bien, la prod' aussi. C'est l'épreuve
d'immunité.
La voix off se déchaine
alors. Ce n'est pas Interville, c'est le Prix du Danger
(Running Man pour les moins vieux). Après avoir tant galérer à
faire du feu, les voilà à trimballer un tison de 200kg.
Personne ne pense à planquer un torche dans sa chaussure. Il faut
arriver au bout. Les participants le sont d'ailleurs. A bout. A bout
de force. A bout de bras. A bout de souffle. Les caméramans n'en
perdent rien : gros plan sur Marylou.
Les participants arrivent à
la fin du parcours, mais pas des emmerdes. Ne sachant pas trop quoi
cadrer (Marylou est cachée), on se focalise sur les équipes
soulevant à bout de bras un de leur camarade sur une planche.
Celui-ci doit s'envoyer en l'air. Enfin réussir à accrocher une
noix de coco (sponsor de l'émission) à une structure afin d'y
foutre le feu. (Oui, comme au JO)
Brice utilise une vielle
technique indienne, et cale l'ensemble de la structure avec une
grue de chantier subtilement caché dans son tee-shirt. Bien
évidemment, les jaunes gagnent. Les rouges dépriment. Sara
pompe. Et non pas Sarah Connor
On vous dit que c'est pas
ici !!
Youpi Tralala. Charles est
sauvé. Les petits jaunes font un grand banquet. L'histoire ne
dit pas qui ils ont accroché à un arbre.
Jaunes Vainqueurs par KO
TO
BE ADVENTURED
Les
vainqueurs médiatiques :
1#
Marylou
De
très beaux gros plans
#2
Charles
L'archi-grand
par le talent
#3
Philippe
Le
dur à suivre
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