lundi 5 novembre 2012

Koh Lantouille : résumé du premier épisode

La vie est parfois bizarre, voire même carrément étrangeofantamagorique (au moins), elle vous pousse jusqu'à regarder TF1. La &@##&$$%µ de vie !!!

Me voilà donc passant mon vendredi avec bière(s) et amis (un grand classique) à regarder Koh Lanta (moins classique). Je ne peux m'empêcher de vous en faire le résumé.
(Attention, mon imagination a peut-être ajouté certains éléments à l'insu de mon plein gré ; mais alors juste un peu.)


Pour ceux qui ne connaîtrait pas ce jeu de télé réalité, il ressemble un peu à l'île de la tentation. Enfin... plutôt l'île de LA tentation : bouffer vos adversaires avec un bon verre de chianti et des fèves au beurre de coco.


« Taste like chicken »


Tout commence en hélicoptère.
Pour éviter les problèmes de harcèlement sexuel, les femmes sont séparées des hommes, ou c'est le contraire (avec le monde moderne, on ne sait plus). Là, les pilotes, feignants ou joueurs, larguent les participants en pleine mer. C'est plus drôle que de se poser sur la plage, 50m plus loin, et ça fait de meilleur plan de Marylou. On y reviendra.

Les joueurs, trempés, arrivent sur l'île. Première constatation, personne n'a pensé à nager en maillot de bain (jusqu'où va se cacher la coquetterie). Deuxième constatation, les organisateurs n'ont pas eu le temps de construire un hôtel.
Qu'à cela ne tienne, la première épreuve commence. Non pas pour retrouver les valises. Pour un truc hachement plus important. Capital. C'est le présentateur qui le dit. Alors, les joueurs commencent à courir.

Le sexisme démarrent aussi. C'est aux femmes de choisir leur homme. L'île de la tentation je vous dis.
Pas folle, Nadine décide de simuler une blessure pour éviter de se manger un taxi ; en bon chauffeur Mickaël sort sa plus belle colère et en guise de constat, plutôt que d'aller voir les dégâts, se dit que c'est mal barré pour lui.

Normal, s'emporter, c'est un truc de Taxi


Devant, ça courre. Ça courre vite même. Les caméramans sont cependant bien placés et suivent l'action comme leurs consignes : des gros plans de Marylou. Pas besoin pourtant de trop zoomer pour mettre en avant ses atouts.

Non, ce n'est pas Marylou... mais presque !

Brice le mannequin « bien charpenté » tente de rattraper son retard mais, n'écoutant que la courtoisie apprise de sa mère à coup de martinet, ne prend pas sa partenaire sur son dos et arrive 2e. Enfin 3e, devant ils étaient deux. Enfin c'est compliqué.

Là. Dénouement. Tatatatam !!! Le super prix plus que la mort c'est d'être chef d'équipe. Paf ! Un bon moyen d'avoir une cible dans le dos. Pas besoin d'être Vizir pour vouloir prendre la place du Calife. Brice a-t-il fait exprès d'arriver 2e, enfin 3e ? L'homme trichant au monopoly, on ne peut que douter !

S'en suit la formation des équipes. Dans le coin gauche (de l'écran) : les rouges (oui, encore un cliché. Les rouges à gauche). Comme je ne sais pas orthographier leur nom, on les appellera « Les gros rouges ». Dans le coin droit : « Les petits jaunes ».

A ce moment précis. Suspens et désillusion. Le super sayen de la survie, Philippe, 10 ans d'entraînement dans la jungle urbaine reste sur le carreau ; on lui préfère Javier qui, comme tout bon belge (j'ai regardé l'émission avec un Wallon) est drôle (le mauvais belge étant flamand, et aussi amusant qu'un banquier suisse un vendredi noir).

Exemple de chute d'une blague flamande


Les quatre paria... participants non choisis sont punis. Hop au poteau !! Ou plutôt sur une île grande comme un mouchoir de poche d'un émir Qatari.
Philippe sort alors le grand jeu, c'est son heure : Harpon waterplouf (mais pas résistant au banc de sable), piège à phacochère (avec l'absence remarquée de ceux-ci), et technique secrète de pêche... Pour cette dernière activité Bernard sacrifie son seul tee-shirt. Celui-ci est transformé en filet.
Les poissons, pas con, regardaient sûrement l'émission. Aucun ne reste pour se faire capturer par ce truc digne d'une pub écolo pour H&M.

Pendant que les bannis pédalent dans la semoule de sable fin, les petits jaunes festoient. Brice entame la célèbre danse du soleil made in Club Med. Pas de bol, les dieux du coin ne comprennent pas le français. C'est la tempête. Pas grave. Notre mannequin sait s'adapter et se met en position tahiti douche : En maillot de bain à greloter. Au moins son tee-shirt reste sec. (il pourra toujours s'en servir comme filet)

Chez les Gros rouge, ça tache. Ça tache de construire une maison. Genre chalet suisse. Avec kitchenette, mezzanine et un coin jacuzzi. Enfin, sur plan c'est ça. Mickaël l'a tracé dans le sable. Personne n'est d'accord avec l'architecte. C'est pas grave, on s'en fout : gros plan sur Marylou.

Le plan de la future cabane rouge


Passons sur la première vraie épreuve. La voix off fait son boulot. Elle nous persuade que les uns vont gagner, mais en fait non c'est les autres, revirement, tragédie, angoisse, peut-être que les uns peuvent revenir après tout, suspense... finalement ça sera bien les autres. Argh et flute...

La (sur)vie reprend sur les îles. Sur celle des bannis, ça chipote. Chez les rouges, y a trop de chef pour un seul trône. Chez les jaunes, la croisière s'amuse.
Sauf pour Charles. Car Charles attend. Derrière ce mauvais jeu de mot, se cache le désarroi d'un petit bonhomme craignant pour la suite de l'aventure. Surtout de ne pas y rester. Il a les boules n'ayant pas bien réussi à jeter les noix. Un problème que mes camarades masculin connaissent bien. Alors il s'enflamme ou au moins tente d'allumer le feu. Ça fume.

Chez les rouges, ça fulmine. Eux aussi veulent du feu. Ils s'y mettent à deux, ou plutôt quatre gros bras. Ça ne marche pas. Et décide donc d'aller couper du bois, ou presque. Enfin ils partent dans la forêt quoi.

L'esprit rouge ?


Là ! Les deux gros rouges, n'écoutant que leur courage, bravent une murène en combat singulier dans assez d'eau pour noyer un orteil. Ils repartent brocouille vaincu par l'impact psychologique de ce qui était en fait un concombre de mer. Au camp : Gros plan sur Marylou.

Les jaunes s'amusent. Brice lance l'idée de fabriquer un transistor avec des roseaux et trois bout de ficelles. Charles réponds qu'il a déjà monté la discothèque.

Du côté des bannis, c'est la révolution. On n'apprends une imposture d'une portée Galiléenne, le soleil se lèverait à l'Ouest. (Ce sale capitaliste ! On sait maintenant pourquoi il est sur une chaine privée). Philippe lui veut planter une forêt. Ses camarades le plantent et vont profiter d'un tournoi de ping-pong.

Chez les jaunes, c'est l'heure de l'apéro. Ils sortent une bouteille de l'eau. Le devoir les appelle, ça tombe bien, la prod' aussi. C'est l'épreuve d'immunité.

La voix off se déchaine alors. Ce n'est pas Interville, c'est le Prix du Danger (Running Man pour les moins vieux). Après avoir tant galérer à faire du feu, les voilà à trimballer un tison de 200kg. Personne ne pense à planquer un torche dans sa chaussure. Il faut arriver au bout. Les participants le sont d'ailleurs. A bout. A bout de force. A bout de bras. A bout de souffle. Les caméramans n'en perdent rien : gros plan sur Marylou.

Les participants arrivent à la fin du parcours, mais pas des emmerdes. Ne sachant pas trop quoi cadrer (Marylou est cachée), on se focalise sur les équipes soulevant à bout de bras un de leur camarade sur une planche. Celui-ci doit s'envoyer en l'air. Enfin réussir à accrocher une noix de coco (sponsor de l'émission) à une structure afin d'y foutre le feu. (Oui, comme au JO)
Brice utilise une vielle technique indienne, et cale l'ensemble de la structure avec une grue de chantier subtilement caché dans son tee-shirt. Bien évidemment, les jaunes gagnent. Les rouges dépriment. Sara pompe. Et non pas Sarah Connor

On vous dit que c'est pas ici !!


Youpi Tralala. Charles est sauvé. Les petits jaunes font un grand banquet. L'histoire ne dit pas qui ils ont accroché à un arbre.

Jaunes Vainqueurs par KO



TO BE ADVENTURED








Les vainqueurs médiatiques :

1# Marylou
 
De très beaux gros plans


#2 Charles
 
L'archi-grand par le talent


#3 Philippe
 
Le dur à suivre

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